On déterre l’aube à mains nues
Pour oublier la nuit et ses festins copieux.
Entre le pouce et l’index
J’invective l’encre de la paix
Pour dépecer le corps de la haine.
Je reste vorace d’espoir et de solitude !
Je rêve d’amour et de gratitude !
On emprunte les sentiers interdits
Pour graver le bleu du ciel dans nos cœurs.
La scène est envieuse,
Mon âme est encore crasseuse ;
Récital sur piédestal,
Je défie mon miroir.
Une dernière chose avant la gare d’après :
La misère est un train qui roule à vive allure.
Christian PRÉSENT.
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