Les mots sont des enfants qui grandissent en âge,
ils rejoignent mes enfants dans leur chambre.
Les mots, près d’un chat, attendent mon bras,
derrière le silence
ils peignent une maison
toute blanche ;
celle-là a vu des gens manger, dormir ; les secrets déambulaient comme des fous.
Il faut leur ouvrir la fenêtre de temps en temps, leurs têtes apprennent le matin.
Lui, c’est
la mémoire qui court contente.
C’est le courage qui se brise le cou puis ressuscite un jour,
je le vois comme ces fantômes
qui hantent l’amour
une vie entière.
MRIMI Zohra.
04/03/2023.
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