jeudi 26 septembre 2024

France (FOODWATCH FRANCE) : 💧 Nous refusons l’argent de NESTLE ! 2 NOUVELLES PLAINTES contre SOURCES ALMA et NESTLE.

 






Bonjour,


Coûte que coûte, amener les multinationales de l’eau en bouteille à rendre des comptes : c’est l’objectif de foodwatch et voilà pourquoi nous déposons 2 nouvelles plaintes contre Sources Alma et Nestlé WatersUn tiers au moins des eaux en bouteille vendues en France ont subi des traitements non autorisés. On parle de milliards de bouteilles frauduleuses qui n’avaient plus rien d’une eau minérale naturelle ou de source, mais bel et bien vendues comme telles.

Non à l’argent de Nestlé : nous ne sommes pas à vendre

Dans cette affaire de fraude massive, Nestlé a failli s’en sortir comme si de rien n’était. Juste avant l’été, le Procureur d’Epinal en charge du dossier a proposé une Convention judiciaire d’intérêt public, une transaction financière qui permet à l’entreprise visée de s’en sortir en payant une simple amende. On nous proposait de « chiffrer notre préjudice » pour mettre ainsi fin à toute possibilité de procès. Un moyen de tenter de nous faire taire, mais c’est bien mal nous connaître…

Bien sûr, foodwatch a refusé l’argent de Nestlé. Pas question de faire partie de cette procédure, car elle ne satisfait en rien notre soif de justice et de transparence. Il est inadmissible que Nestlé puisse tromper des millions de personnes et s’en sorte avec un simple chèque, en toute impunité ! Quel message cela envoie-t-il aux autres entreprises qui seraient tentées de frauder ?

Face aux géants de l’eau en bouteille, votre soutien fait la différence

Nous comptons bien ne RIEN lâcher et nous avons besoin de vous pour tenir la distance ! Porter plainte dans ce genre de scandales est un combat de longue haleine, que notre association 100% indépendante ne peut mener que grâce à votre soutien financier.

Pourquoi nous soutenir de manière régulière ? Faire un don régulier, même à hauteur de 5 € /mois, c’est nous donner les moyens d’agir sur la durée, afin d’obliger Nestlé Waters et Sources Alma à répondre de leurs actes.

Bonne nouvelle, vous pouvez l’arrêtez quand vous voulez ! Il suffit de demander l’annulation par écrit à Davila et Delphine à l’adresse dons@foodwatch.fr. Vous recevez la confirmation sous 3 jours.

Nous voulons un procès et des sanctions exemplaires

Nous voulons savoir. La CJIP est d’autant plus inadmissible qu’elle ne répond ni à nos interrogations sur le risque sanitaire (il y a eu filtrations illégales car il y avait contaminations, notamment à la bactérie E. coli et aux matières fécales) ni à la problématique de fraude massive à l’échelle internationale, puisque ces eaux sont exportées vers le monde entier. Ça, c’est pour le volet Nestlé et notamment l’eau Perrier.

Nous attaquons aussi le groupe Sources Alma, celui qui se cache derrière l’eau la plus vendue en France, la Cristaline. Nous avons la preuve que l’entreprise a ajouté du sulfate de fer, interdit, pour se débarrasser de l’arsenic sur ses sites de St-Yorre et Vichy Célestins... depuis les années 80. Et ce n’est pas tout : Sources Alma a ajouté du gaz carbonique dans son eau "d’exception" Chateldon soi-disant "naturellement gazeuse" depuis au moins 2008, sans jamais en informer les consommatrices et consommateurs bien entendu.

Ce jeudi 26 septembre à 20h 55, retrouvez foodwatch dans "Envoyé Spécial" sur France 2 pour une émission dédiée à cette scandaleuse affaire.

Merci pour votre soutien. Avec vous et grâce à vous, nous continuerons à nous battre pour la fin de l’impunité des grands groupes de l’industrie agroalimentaire, avec pour seule boussole les droits des consommateurs et consommatrices.

Chaque euro compte. Si le don régulier n’est pas possible pour vous, sachez que vous pouvez aussi nous soutenir par un don ponctuel. Quelle que soit sa forme, chaque don permet à foodwatch de tenir tête aux géants de l’agroalimentaire comme Nestlé pour défendre vos droits en toute indépendance. Ensemble, nous faisons la différence.

Un grand merci de votre mobilisation à nos côtés, comptez sur notre détermination. 

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Karine Jacquemart, Directrice Générale foodwatch France.













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