LA MALLE.
À portée de l’arbre, la malle s’avère légère. L’espace mâche l’air, bovin sauvage. Le chemin étire la ligne jusqu’à la lèvre de l’océan. Je suis fruité de sensations marines. L’arc du clocher pointe sa flèche vers un gros nuage joufflu. Je fais le gosse avec les mots. J’écris débraillé.
Que valent les fumées quand il n’y a pas d’incendie ? Qu’augure un poème quand il ne parvient pas à s’échapper de la lourdeur d’un contexte ? Je ne pèse pas lourd face à l’érudit.
Au fait, je nomme malle la languide invasion du matériel sur un bras tout enclin à l’entrain. Je ne suis pas contre . Pour s’étourdir, il faut opposition.
Serge-Mathurin THEBAULT.
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