samedi 7 septembre 2024

Edith BERTHUIT.

 



Marcher et lire le paysage.
Sentir le passage du temps dans tous les basculements qui l’ont modelé.

Viennent la conscience de vieillir et le désir de la relégation.
D’une mise à la retraite. Avec cette intuition d’avoir perforé une limite intime.

En fin d’été s’engage la descente, celle qui précède peut-être l’effondrement…
ou une autre remontée, le dernier élan, plus haut, plus fier, plus libre.






Edith BERTHUIT.
2018.





















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