Ton visage
Règne
Sur ma volonté
En charpies
Je le conçois
Je ne peux m’affranchir
De ton souffle
Et de tes lèvres
Je me déporte vers toi
Ta voix m’achemine
Aux accents
Du désir
Et je ne peux
Qu’accoster
À la balustrade
De l’amour
À corps perdu
Je revis
Aux confluents
De tes mystères
Hier le regard clair
Tu t’es assise
Une tasse
À la main
Et par delà des mots
J’ai ainsi appris
L’impératif
Du verbe aimer
Et dans l’instant
Se sont dissipés
Le chagrin
Et la solitude
Ton parfum
S’est greffé
À mes sens
Et je ne peux l’oublier
Ce soir, je ne peux t’oublier.
Gillian GENEVIEVE.
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