1) Source
et Poème
Si là au
creux d'une source la chair lippée
Ripe sur sa course en la belle eau d'un sourire
Elle boit dans sa bouche un tel murmure – happé
Qu'elle ne balbutie dans les souches qui s'y mirent
Ripe sur sa course en la belle eau d'un sourire
Elle boit dans sa bouche un tel murmure – happé
Qu'elle ne balbutie dans les souches qui s'y mirent
Alors
prise par un courant venu d'ailleurs
Misant au bord sur vent sidérant de partage
Elle souffle ce cri modulé pour le meilleur
De la source priée d'aller au paysage
Misant au bord sur vent sidérant de partage
Elle souffle ce cri modulé pour le meilleur
De la source priée d'aller au paysage
Tant ses
lèvres unissent corps - âme en pensée
Qu'aucun déni de cœur à desséchée plèvre
Ne vient entacher le poumon du cri lancé
En monde mâché pour des mots en liens de Sèvres
Qu'aucun déni de cœur à desséchée plèvre
Ne vient entacher le poumon du cri lancé
En monde mâché pour des mots en liens de Sèvres
2) Moment d'Amour et Fontaine
Tu es attelé au
pas corsé de l'amour
Toute morsure aux ailes de la tendresse -
Scellée qu'elle est au lait tourné de ses caresses
Veut tuer l'ébullition de tous ses à-jours
Toute morsure aux ailes de la tendresse -
Scellée qu'elle est au lait tourné de ses caresses
Veut tuer l'ébullition de tous ses à-jours
Or n'est pas
vorace le moment d'avancée
De l'agrément tracé aux amants en partage
Il renaît toujours plus vite et crépite assez
Aux visages où il laisse sa trace d'étiage
De l'agrément tracé aux amants en partage
Il renaît toujours plus vite et crépite assez
Aux visages où il laisse sa trace d'étiage
Ô Muse tu t'abîmes au cœur sans fontaine
Tu t'abreuves au corps qui élime ses chaînes
Contre le courant de tes eaux fraîches et claires
Tu le couronnes de la brèche de tes éclairs
Tu t'abreuves au corps qui élime ses chaînes
Contre le courant de tes eaux fraîches et claires
Tu le couronnes de la brèche de tes éclairs
Alain MINOD
Le 05-03-2020
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