samedi 21 mars 2020

Un poème de Patricia LARANCO.



























à la périphérie de mon champ de vision,
là où mes deux paupières et ma tempe confluent,
un cri fugace, une déchirure
du ciel,
un battement d'aile un miroitement furtif ,
le basculement si fulgurant vers l'ailleurs
ce froissement, ce vacillement de cristal,
cet interstice d'écume de froufrou clair,
cette entaille, ce simple écart précipité
qui évoque une intrusion dans le réel
et qu'on surprend aussi
là où finit un mur,
là où l'air et l'espace cherchent à le jouxter,
là où se trahit une respiration
rauque.


















Patricia Laranco.



























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