TALIBÉ LE
MENDIANT DE L’AUBE
Tout trempé de rosée
Un jeune mendiant de l’aube
Au portail d’une insomnie
Tend sa sébile d’aumône
Aux dernières étoiles de la nuit.
Un jeune mendiant de l’aube
Au portail d’une insomnie
Tend sa sébile d’aumône
Aux dernières étoiles de la nuit.
Il a ce regard impudique
Sur les restes d’hier à la sauce de rien
Un bout de couscous frelaté
Un espoir désormais accroupi
Sous ses haillons désolés.
Sur les restes d’hier à la sauce de rien
Un bout de couscous frelaté
Un espoir désormais accroupi
Sous ses haillons désolés.
Alassane
NDIAYE
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