Lorsque j’écris,
je suis toujours dans le même ahurissement d’un homme qui tente de naître et
qui, bien que se rendant compte à chaque fois qu’il est né une fois et a perdu
ainsi son unique chance de se donner naissance par ses propres moyens, ne cesse
pas et n’en finit pas d’investir ce rêve aberrant et ma vie, à l’instar de
celle de Kafka, m’apparaît comme «une hésitation devant la naissance». Je
n’écris que pour donner le déclic nécessaire pour détendre le ressort du pantin
affaissé au fond de mon âme.
Hicham
OUADGHIRI.
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