LE TEMPS VA ET NOUS ECRASE.
Le temps va et
nous écrase, laissant derrière nous le poids de nos bagages et ces maux que
l’on cache au fond du puits.
Ce matin
dissimulée dans un coin de la fenêtre, la peur me fait signe.
Toujours
vivant. Mais tellement invisible.
*
Dans
l’immobilité des horloges rien n’indiquait autre chose. Les mâts de cocagne
succédaient aux mâts de cocagne, l’enfance grimpait aux liserons du doute, en
vain nous cherchions, une lueur de fougère, un printemps de ronces.
Parfois tombant
Te relevant
toujours.
*
Le regard,
cherche le regard
Mais nul
n’écoute le silence des autres.
Dans la plaine
Passent des
trains. Vides de tout voyage.
*
Ils ont
encadré l’avenir mais mon domaine est grand. Le vent bourdonne dans ma tête, me
poursuit aussi fort que mes rêves. Toujours quatre murs. Le monde est sans
limite. J’attends calmement, une parole de chair, un printemps d’exubérance,
une page blanche.
Demain est
encore loin...
Richard TAILLEFER.
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