DE MA FENÊTRE : SOUS LES MURS ET AU-DELÀ
Pendant que l'errance brûle dans le soleil
Ici : tend et s'élance : enfant de tout éveil
Vaquant dans lumière douce d'un soir d'avril
Il dresse clairière de jeune pousse en la ville
Quand trafic sauvage résonne au boulevard
Navigue en son orage un poème bavard
L'on entendait au loin par-delà tous les murs
Chanter tous les bédouins fiers de leur belle allure
Enchanteurs du désert – plus forts que solitude...
D'autres lancés sur mers envient nos latitudes
Aujourd'hui en Paris eux qui ont fui brûlures
Racontent leur pari : briser guerre en nos murs
Or on voit ces enfants chercher un nouveau havre
Pour vous notre olifant : yeux que tristesse entrave
Relevé par son chant Merle tu l'accompagnes
T'appuie de ses accents-cris : colombe compagne
Soleil dessous les toits – veille fraîche commence
O Cœur qui t’apitoies ton battement est semence
Avant que soir ne tombe et que tout devienne ombre
A Paris incombe de vaincre la vie sombre
Ses lumières pour bien – l'étoile qui les meule
Qu'elles ne fanent pour rien les espoirs qui sont seuls !
Alain MINOD.
A Paris Le 04-04-2021.
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