Depuis 2017, plus de 700 000 Rohingyas ont fui la violence au Myanmar pour trouver refuge au Bangladesh. Mais, le 22 mars, un incendie dévastateur a ravagé le camp de Kutupalong-Balukhali, détruisant des milliers d’abris et d’infrastructures. Des personnes ont perdu la vie, des centaines ont disparu et la catastrophe a laissé 48 000 réfugiés sans abri. Halima, 37 ans, se trouvait avec ses enfants lorsqu’elle a entendu des cris. « Je les ai portés autant que je pouvais, mais comment courir avec quatre enfants à la fois dans les bras ? » Elle a dit à quatre de ses enfants de l’attendre pendant qu’elle se précipitait vers leur abri avec son benjamin pour tenter d’emporter quelques effets personnels. « Le temps que je revienne, toute ma maison était en feu. J’ai essayé de prendre quelques affaires que nous gardons dans une malle, mais elle était trop lourde..» Elle a dû tout abandonner pour courir rejoindre ses enfants, dont elle a découvert l’absence avec terreur. « J’ai eu l’impression que tout mon univers s’écroulait. Je ne savais pas où était mon mari, j’avais perdu mes quatre enfants, et ma maison était en feu..» Aujourd’hui, elle ne sait toujours pas où se trouve l’un de ses fils. Des milliers de familles comme celle d’Halima ont besoin d’aide pour reconstruire leur vie sur les décombres de l’incendie. | 
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