samedi 1 mai 2021

TI-KATORZ, de Christian JALMA (La Réunion).

 

 

 

Ti-Katorz je te vois, tu me vois. Je te regarde et tu me regarde. La vraisemblance sortit de cette chose parlante, plus exactement, cette chose soulevant la langue avant la première décision prise par un homme quelconque : maintes et maintes fois pour “ainsi” ou “aussi” lui insuffler la vérité (puisque, au nom de l’immensité de l’univers, le mensonge n’existe pas) et pourtant, je reste, moi, cette chose qui lui soulève la langue “ ainsi “ ou “ aussi “ indéfinissable que mon agissement qui ne peut lutter contre la vraisemblance de son désir. Le désir intègre l’homme avec sa chair.

Voilà un exemple des plus concrets de renoncement intense, qui se décompose plus souvent en une autre phrase plus individuelle, celle  de “ comme il veut ”. Ces expressions se disent avec un ton rare, un désir à peine lisible, à peine ébauché et déjà abandonné, comme un espoir d’assoir un contraire. Ti-Katorz je te vois, tu me vois. Je te regarde et tu me regarde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Christian JALMA (alias PINK FLOYD).








 

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