O LES CHANTS DE LA MISÈRE !
Entendre Misère couler en plein soi-même
On lui fait la guerre – elle roule en poème
Or par le biais des fers qu'on lui colle entre pieds
S'enjoue le prince d'enfer heureux de l'y plier.
Embrasser le poète exaltant liberté
De ces fleurs en fête en les temps de tempête
Quant au « bon prince » il empêche qu'on l'y mette
En moment qui rince la soif d'égalité.
Liberté tu remues haut sur têtes d'élus
Tu n'es pas toute nue pour la peau des reclus ;
Qui voudrait t'incendier n'a pas vu ta corolle,
N'a pas vu s'y lier l'eau de belles paroles.
Messagers du prince parlent donc de violence
Par elle ils pincent la pacifique présence
Misère est bien debout l'été jusqu'à septembre
Cassant l'espoir des loups qu'elle entre en leurs prébendes.
Alain MINOD.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire