Il suffit d’un nom négligé
Pour retrouver son espace à soi.
Il suffit d’un portrait délaissé
Pour le jeter aux orties.
Il suffit que les mots se brouillent,
Il suffit d’un matin d’automne
Dans les griffes d’une brume froide
Et la scène est vide.
Les gravats sont à notre mesure
Edith BERTHUIT.
Septembre 2018.
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