Je te pardonne pour les 1600 kilomètres faits.
Je demeure au rivage avec l’amer pour berceau.
Je te pardonne pour ce mortel séjour de froidure et de pluie.
Je te pardonne les baisers, les concerts, les photos.
Je t’en soupçonne, est-ce un ver qui te ronge ?
Quand glissent les couleurs, parfois la lune,
Je pardonne ta silhouette noire déployant son voile,
Le rêve des nuées.
Je te pardonne sur l’épaule immobile des secondes.
Pour toutes les géographies, les langages multiples.
Je te pardonne pour tes méandres, tes mystères
Je pardonne tes totems, le vent, la nuit
Quand je me promène dans les jardins
Les nuages dans la gorge
Ce ne sont que de simples mots
Parmi les mots enfouis.
As-tu essayé d’effacer l’idée qui te résiste ?
Mais je te pardonne !
Dominique TEILLIER.
01/04/2022.
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