Parce qu’elle est ailleurs
Et qu’il fait nuit
Je perds le fil
De ce qu’il me reste
À faire
De ce qu’il me reste
À écrire
De ce qu’il me reste
À lui dire
Vivre maintenant
C’est Vivre
À la surface d’un étang
Un jour de pluie
Alors que les rives
Ne sont pas à portée
D’amour et d’espoir
Pendant ce temps
Dans un jardin
À Beau-bassin
S’inscrivent
Dans la mémoire
Des arbres
Les secrets que son absence emporte
Mais parce qu’elle est ailleurs
Et qu’il fait nuit
Parce que seul, le silence
Encore me parvient
Par la fenêtre ouverte,
Puisque ce soir
J’ai perdu le fil du poème,
Avant l’aube,
Je veux aussi partir ailleurs
Avant de la retrouver
Dans ce jardin.
Gillian GENEVIÈVE.
(A Beau-bassin, Île Maurice, 02/03/2023.)
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