QUAND LE CIEL S’OUVRE EN NOUS.
Prends ton ciel aux murs
qui avaient lumière
dans leur toile de bure
ouverte en voix si fières
qui font glisser la traîne
de Mélusine en elles
que l’histoire ne scelle
aux discours en chaîne
où la scène des ombres
en nuages hésite
partout à s’y fondre
où gris en masses habite :
on voit : lumière clignote
on sait : elle tricote
en murs et rues sa maille
que l’alternance émaille
arbres pendus à son cou
l’histoire va s’y tendre
mais pour quatre cent coups
savoir dansé n’est à vendre
lumière ne s’y paye
car libre en aléas
en Nous elle s’égaye
pour ciel en vrai gala
dans les murs son écho
nous donnant le mot : vivent
en Nous brillants égaux
l’histoire s’en ravive
et en pierre de ville :
elle peut circuler
s’éclairant assemblée
pour tous : elle est civile
nos vies s’ouvrent et voient
qu’elle se prend en voix
égales en Nous tous
vibrant en mille secousses
où l’ombre est : surprise
les cavernes n’ont prise
le hasard bien repris
nécessité se cache
derrière lui sans prix :
lumière ne s’attache
où nuages s’agrègent
nos rêves s’y allègent
nécessité aveugle
où le hasard se meuble
même l’Univers en cause
de lumière : en Nous se pose
en nul anthropocentre
l’infini en Nous entre !
Alain MINOD.
27/07/2023.
(Illustration photographique : P. Laranco).
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