Nul mot n’est assez plein, complet pour le Poème,
pour son art de contourner notre perception,
pour son inquiétude tremblante, son souci
de venir effleurer les fugaces visions
dépêchées (d’au-delà ? d’à côté ?) du Réel.
Nul mot n’est assez clair ni non plus assez flou
pour retrouver ce qu’expérimenta l’Enfant
quand il plongea son doigt sur l’îlot de clarté
posé sur le plancher, tout à côté de lui
et quand il y trouva, simplement,
la chaleur
immatérielle qu’il ne pouvait pas
saisir.
Patricia Laranco.
05/07/2023.
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