Vendredi 21 juillet 2023
Bonjour,
Vendredi dernier, une nouvelle alerte a volé la vedette aux feux d’artifice du 14 juillet : le Centre international de la recherche contre le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a classé l’aspartame – ou E951 – « 2B », c’est-à-dire « possiblement cancérogène pour l’être humain ». On vous en dit plus sur faux sucre (ou édulcorant) dans notre foire aux questions dédiée.👇 |
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L’aspartame : un additif qui ne tient pas toutes ses promesses.Souvent présenté comme une révolution par les industriels, on retrouve l’aspartame dans du Coca-Cola Zero, du Pepsi Max, du Sprite Zero. Mais il est aussi présent dans des yaourts 0% de Yoplait ou de Lidl, des produits laitiers Lindahls de Nestlé, les Actimel 0% de Danone, les boissons Powerade ou des chewing-gums Mentos. En tout, c'est plus de 1 000 produits qui contiennent cet additif controversé ! La controverse autour de cet additif n'est pas née le 14 juillet dernier : présent depuis 40 ans dans nos aliments, il est pointé du doigt régulièrement. |
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Promu depuis des années par des industriels qui laissent entendre que
c’est une solution pour perdre du poids, la réalité est toute autre :
depuis mai 2023, l'OMS conseille de ne plus consommer d'édulcorants
non sucrés – dont l’aspartame fait partie – dans ce but, car rien ne prouve
que cela fonctionne. |
Notre credo : le principe de précaution.Malgré cette nouvelle classification, l’OMS n’a pas recommandé de modifier les doses acceptables d’aspartame consommable par jour, par manque d’études scientifiques. Pourtant en 2023, l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a formulé des conclusions inquiétantes dans une étude : les doses acceptables mesurées sont nettement plus basses que la recommandation actuelle, entre une demi-canette et une canette par jour. Un signal d’alarme supplémentaire qui doit nous amener à agir ! |
À l’heure où son utilité pour les consommateurs et consommatrices est
largement remise en cause et où les preuves de ses potentiels effets
néfastes sur notre santé s’accumulent, il est désormais intenable de
maintenir cet additif dans notre alimentation : pour foodwatch, le
doute n’a pas sa place quand on parle de risque de cancer. |
Une alimentation plus saine avec moins d'additifs.L’aspartame n’est malheureusement que la partie émergée de l’iceberg. Édulcorants, conservateurs, colorants… Aujourd’hui, plus de 338 additifs alimentaires sont autorisés dans l’Union Européenne. Ce nombre élevé d'additifs alimentaires aggrave les risques liés aux effets cocktail, quand les substances chimiques peuvent interférer les unes avec les autres. Manger et boire plusieurs additifs tout au long de la journée met notre santé en danger. Il est donc est temps de rendre notre alimentation plus saine, en partant de la source : réduire le nombre d’additifs autorisés afin de prévenir les possibles effets cocktail ou cumulatifs. C’est possible : le secteur du Bio n'autorise par exemple que 56 additifs. Après avoir réussi à faire interdire le E171 (dioxyde de titane) en France et dans l’UE, foodwatch est actuellement en pleine bataille pour faire interdire les additifs à base de nitrites et de nitrates ajoutés (qui font d’ailleurs partie des additifs autorisés dans le bio), et nous ne lâcherons rien ! foodwatch continue de mener ce combat avec vous. Association 100 % indépendante, ce sont vos dons qui permettent à notre petite équipe de défendre une alimentation saine et sans risques. Nous savons pouvoir compter sur vous. Merci ! |
À bientôt, Camille Dorioz | Responsable des campagnes foodwatch France. |
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