Il y a dans le souvenir comme un passage sur une part de nous-même morte et tenue à distance par la présente qui persiste à aller de l'avant. Des bribes de pulsations, un mélange de mots, de regards, de sentiments, une densité voués à n'être qu'une esquisse qui cherche à se réaliser, une sorte de manifestation qui tend à être, mais qui n'est plus qu'un mirage s'effilochant.
Je viens de tomber sur un texte d'une amie ancienne, aujourd'hui disparue dans les méandres du temps perdu, en le lisant, quelque chose s'est mis à bouger, entre parfum et odeur, une saveur peut-être, des bruits silencieux, une présence factice, que sais-je ? Je suis tombé dans ses mots, comme dans un abîme, une chute vertigineuse dans cette nasse temporelle, lointaine et vivace par tant d'ingrédients émotionnels...
J'y reviendrai.
Ouhibi Khaled SAIDI.
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