J’ai renoncé au malheur. C’était il y a un an. Depuis, mon âme est un cercle en feu.
J’ai renoncé à l’exil, à un cœur gelé, aux larmes et à la solitude pour me mettre à l’écoute d’une voix portée par le hasard et la nécessité : la tienne.
Depuis, pour continuer à l’entendre, au plus près de toi et du soleil, je morcelle le silence et je te dis, à chaque instant : je t’aime.
***
Rien au seuil de la nuit, rien qui ne déferle de ces heures perdues, rien ne contrarie la fleur d’amour que tu as déposée sur mes lèvres il y a bientôt un an.
Ni le vent, ni tes humeurs, ni ta migraine.
Dans le silence, je demeure à l’écoute de la vie qui s’insurge.
Mais, quand tu vas mal, je vais mal, et je te rencontre aussi bien au carrefour des éclats de rire qu’à celui des larmes et de la douleur ; il importe peu tes fragilités, j’habite à l’ornière de tes états d’âme en écho du désir et du poème.
Et si je t’écris ces mots, c’est pour te dire qu’il est vital pour le poète de prendre au rebond, à hauteur d’amour, tes moments de moins bien comme tes moments d’euphorie ; c’est pour te dire, mon cœur, qu’il m’est vital de t’aimer, aujourd’hui, à chaque instant, en toutes circonstances.
T’aimer m’est naturel.
Je n’ai besoin pour cela que de ton regard.
Gillian GENEVIÈVE.
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