Alors que les Français, dans leur grande majorité, sont opposés à la réforme des retraites,
alors qu'il est évident qu'il n'y a pas le début d'un problème de
financement, le gouvernement d'Emmanuel Macron s'entête pour que les
Français s'usent à l'ouvrage jusqu'à l'arthrose.
De quoi s'agit-il en réalité ?
D'une privatisation insidieuse
du marché de la retraite, car il s'agit là d'un marché très rentable,
un marché sur lequel lorgnent les géants de la prévoyance, comme AXA qui
a vu son cours en bourse exploser depuis le lancement de cette réforme.
Il
est évident que très peu de Français, une grande majorité n'ayant pas
la chance d'être aussi bien conservée que nos chères élites qui
travaillent dans la soie, pourront cotiser 43 ans et travailler jusqu'à 64, 65, 66 ou 67 ans.
Donc, très peu de Français bénéficieront d'une retraite à taux plein. Les décotes étant considérables, la grande majorité se retrouvera donc avec une retraite précaire.
La seule solution, pour ceux qui le peuvent, consistera soit à racheter des années de cotisation, soit à souscrire à un plan épargne retraite (PER). C'est d'ailleurs, l'objectif d'Emmanuel Macron et de son gouvernement : nous contraindre à souscrire à des PER, qui est le modèle dominant en Europe, Europe qui a d'ailleurs depuis peu lancé le PER européen. Pourquoi ce lobbying institutionnel pour les PER ? Le PER est une épargne au long cours. Le prétexte utilisé par nos États et par l'Europe, est que ça permettra les financements d'infrastructures et d'innovations comme celles nécessaires pour la transition énergétique. Évidemment, il ne s'agit là que de foutaise : ni l'Europe, ni la France n'a besoin de davantage de budgets que ce qu'ils ponctionnent déjà pour les résultats que l'on sait. Où va l'argent ?
Le gouvernement prend d'ailleurs souvent les autres pays européens en exemple. Sauf que les Français ont des salaires bien plus faibles que les Allemands, les Hollandais ou les Danois, et qu'il leur est plus compliqué d'épargner.
Pour toutes ces raisons, et afin de mettre le gouvernement face à ses réelles intentions, exigeons de récupérer nos cotisations destinées à la retraite (cotisations vieillesse, CSG...). Nous nous organiserons pour créer nos propres PER, comme cela se fait outre-Atlantique. Allons
au bout de leur logique, nous serons sûrement meilleurs gestionnaires
que ces poches percées, et nos anciens seront sûrement mieux traités.
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