mercredi 4 décembre 2024

Edith BERTHUIT (France).

 















Juste une minute avant la tombe
Pour confier mes incertitudes
Faire sonner mes souffrances
Et irradier mes rancunes
En pleurs de cendres
Pour supplier les myriades de papillons
Qui hurlent, sauvages, dans ma tête
De ne plus crier la danse du désespoir
Je t’abandonne
Démone mutine et tentatrice
Et pierre à mon cœur aussi
Fille-flamme ou fleur grise
Chemin de lune et marche au supplice
Ange sanguinaire
Que rien n’arrêtait
Tu m’as sabordé
Nuage brûlant et destructeur
Mon désespoir explose
Plus de pont de toi à moi
Le gouffre au bout
« C’est la fin je le sens ».































Edith BERTHUIT.
2011.

























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire