Elle a les yeux modelés par les rêves
Et quand je rencontre ce regard singulier
En ce mardi de novembre
Mon cœur en charpies scinde le silence
La clarté chemine
Les chemins s’éclairent
Elle ravive en moi la vérité et le feu
Elle m’insuffle les mots
Et je parcours le territoire du souffle
Alors que le songe se fait chair
À même ses lèvres susurrant le désir et le sens
En ce monde de mystères
Elle est lumière à portée de voix
Âme d’où naît mon trouble
Dans la coulée bleue de l’été
Dans le flux des confidences
Se bousculent les nuages du passé
Mais aussi un ciel de printemps
Dans lequel se désagrège le chagrin
Je me lasse de l’exil
Et la solitude est abolie
Quand apparaissent ses fossettes
Et que je me pare de son sourire
Alors que nos ombres
S’entremêlent sur le chemin du retour
Ce premier rendez-vous
Multiplie les promesses
Il n’y a pas d’épilogue au hasard
Sa silhouette balise mon errance
Et je marche dans ses pas
Car elle instaure le vrai de la parole et de la beauté
Il restera une escapade à Port-Louis
Il restera une rose blanche
Un déjeuner au Café du vieux conseil
Et par-delà des mots
Dans la mémoire candide
Dans l’immaculé du jour
Le souvenir de la jeune femme aux fossettes.
Gillian GENEVIEVE.
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