Il reste encore quelques filets de lumière dans mes songes d'autrefois.
La lourdeur des printemps et les promesses décousues n'ont rien changé.
Mes atomes de lutteur demeurent les mêmes.
Prisonnier des chants d'espérance, des prières impolies et fautives,
Comme les dieux et les poèmes parés de mystères,
Je suis mille fois plus âgé que l'aube et plus vieux que ces midis endormis
que les horloges ont mis hors-jeu pour ne pas salir les semelles des fleurs inachevées du printemps ...
GREGPHILE .
(Illustration photographique : P. Laranco)
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