L’été ne sait pas toujours taire sa violence. Ne soyez pas dupe de son silence et cherchez dans mes yeux le noir dessein de ce jour de décembre.
Les mots ne ruissellent plus; la pénombre m’obscurcit la vue et je n’aime pas peindre les ombres. Mais sachez que le soleil n’est pas que porteur de lumière : j’ai l’âme incendiée des brûlés vifs de la vie et je n’aspire plus qu’à être cendres.
Le chemin a été long. Il est peut-être temps de rejoindre la nuit.
Gillian GENEVIEVE.
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