La nuit, propice aux profondeurs
des souvenirs,
ces petits animaux ronds comme des
coussins
fourrures feutrées déplacées par
petits bonds –
La nuit qui regorge de tunnels
étoilés,
de carrefours tétanisés dans le
silence
entre l’attente de demain et celle
d’hier.
La nuit
– où l’on s’étonne toujours d’être là
à l’écoute de tout ce qui tarde à
parler
arrêt sur image où se caille trois
fois rien
aux confluents de je ne sais quelles
chansons.
Que reste-t-il en ma main
sinon
des grains froids,
de la poussière invisible
qui me taraude ?
Patricia Laranco
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