dimanche 15 avril 2018

Un très, très beau poème de François TEYSSANDIER.




Tous les oiseaux qui portent
Sur leurs ailes déployées les couleurs de l'infini


Voyagent à travers ces jardins de lumière
Que tu as dessinés autrefois dès la naissance


Du monde sur la paume de tes mains
Et dans le miroitement de l'air sur ta peau


Tu les observes et bien qu'ils ne soient 
Plus immobiles il te semble que ces oiseaux


Demeurent à tes côtés comme des statues
De sable sculptées par le sel et le vent















François TEYSSANDIER.





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