Bonjour,
Plus de 2600 habitations brûlées, près de 4600 personnes laissées sans logement, des centaines de familles séparées, des femmes abandonnées et forcées à élever leurs enfants dans des conditions déplorables. Il s’agit là du sévère bilan auquel sont confrontés les Sengwers, au Kenya, qui font l’objet d’expulsions violentes, parfois meurtrière, de la forêt d’Embobut.
La raison de ces rafles ? Les Sengwers sont accusés, sans preuve, d’endommager la forêt. Or, cette population autochtone en tire ses moyens de subsistance, et à donc tout intérêt à la préserver. Il s’agit là d’un prétexte pour l’exploitation illégale à grande échelle de la forêt d’Embobut.
Le bilan pourrait s’alourdir, puisque, le 21 janvier 2018, un responsable des autorités locales a annoncé une intensification des opérations de sécurité en vue de « purger » la forêt de ses habitants. Il s’agit là d’une violation du droit kenyan et du droit international.
Ce peuple désire simplement vivre librement et pacifiquement sur les terres qu’ils habitent depuis le 18e siècle. Soutenez-les et dites au Kenya de laisser le peuple Sengwer vivre en paix dans la forêt d’Embobut.
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