(farlanguer la carte postale)
le fracas immense
des ossements de la nuit
couvre les souplaignements
du volcan originel
des ossements de la nuit
couvre les souplaignements
du volcan originel
la lave folle effleure
le délire de l’île intense
le délire de l’île intense
elle l’île
s’esclaffe s’esclave se vautre dans
les visions éparses d’oubli
qui fleurissent sans épines
sur la surface lisse des écrans
s’esclaffe s’esclave se vautre dans
les visions éparses d’oubli
qui fleurissent sans épines
sur la surface lisse des écrans
la diaprure de l’iconique mensonge
arase toutes les aspérités
arase toutes les aspérités
elle l’île
s’irise sur le gâteau offert
au désir féroce des iconovores
nourrissant ses blanches névroses
s’irise sur le gâteau offert
au désir féroce des iconovores
nourrissant ses blanches névroses
la cartepostale froide d’amnésie
doucement-ti-dousman l’ensevelit
doucement-ti-dousman l’ensevelit
soudain on entend
l’esclaffement rose de la barre du jour
l’esclaffement rose de la barre du jour
et
se volatilise
le spectre de la post-île
se volatilise
le spectre de la post-île
elle l’île
in extremis s’arrête
au seuil sombre de son absence
in extremis s’arrête
au seuil sombre de son absence
l’urgence du poète
farlanguer la cartepostale
farlanguer la cartepostale
Jean-Louis ROBERT.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire