Il y a
des contrées
où les
nuages saignent
au-dessus
des cactus au-dessus des
déserts.
Ils flamboient
et rougeoient
au point
que l’on ne sait
ou que
l’on ne
sait plus.
Piqués de
cactées noires
et de dents
de sierras
pour
certains ils seront
nuages de
westerns.
Pour d’autres
cependant,
en repli,
en secret
ils
pisseront le sang
de ceux
qu’on a vaincus
et ils
resteront là
stagnantes
draperies
magnifiques
saris,
malaises
indécents
hémorragies
plombées
incapables
de pluies.
Plaies de
Géronimo.
Texte et photographie : Patricia Laranco.
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