Chacun s’en va ; l’été est tombé
Sa flamme sera de cendres
Les feuilles frissonnent en humaine plainte
Faut-il que les chimères nous désertent
Comme cette eau vive qui se perd sous la broussaille ?
Je n’ai pas trouvé de pont
Et ma mémoire part de travers
Sa flamme sera de cendres
Les feuilles frissonnent en humaine plainte
Faut-il que les chimères nous désertent
Comme cette eau vive qui se perd sous la broussaille ?
Je n’ai pas trouvé de pont
Et ma mémoire part de travers
Étrangement, dans le froid, mes mots s’empoissent
Texte et photographie : Edith BERTHUIT.
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