Chaque jour
il y a au moins un
poème qui pleure
l'assassinat d'une
étoile
dans chaque coin de
rue
ici
l'on meurt de
vouloir vivre
d'une ou de
plusieurs balles
partout le corps
les lignes de nos
mains
ne nous indiquent
point où aller
pour échapper à
l'abattage
nous nous sommes
fait piéger
au seuil de la porte
de la providence
nous sommes des
cibles
nous sommes des
gibiers
nous attendons tous
un seul coup
juste un seul coup
de fusil...
GREGPHILE.
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