Survivants en sursis
Dans l'odeur de la colère
sévissent les vents nouveaux
radieux actifs
au dessus des centrales nucléaires.
Le feu pousse en tout sens
ses langues de méduses.
Nos corps sont aussi pétrifiés que nos âmes
on se noie à huis clos
loin du regard muet des vivants.
L'éternité
c'est de ne pas savoir quand on va mourir
c'est la perdition des sentiments.
On lit sur les lèvres du monde l'étouffement
le coma collectif des smart phone, i phone, galaxy...
une façon de se cacher dans son propre esprit
comme un mouton dans la tanière du loup.
Leur seigneur sait combien ils ont péché
et qu'ils méritent tous les malheurs du monde.
Quand on croit connaître le fleuve
il change encore de visage.
Il y a mille ans dans leurs yeux fixes
lavés aux pluies acides
érodés par les sables
corrodés par la soude des soleils effacés.
CEEJAY.
©
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