"J’ai balayé le fait de savoir que le processus de guérison serait long et difficile, surtout étant donné que la violence infligée à Gaza se poursuit. Pourtant, le processus a été adouci par le fait que j’ai trouvé le bon thérapeute, qui a reconnu que mon traumatisme était simultanément personnel et le résultat de ce que les Palestiniens ont subi au cours de nombreuses générations. Mon propre traumatisme fait partie de la mémoire et de la conscience collectives des Palestiniens. J’ai constamment conscience que je devrais vivre dans le présent, plutôt que laisser mes souvenirs me submerger. La résilience de mon peuple me donne la force et l’espoir dont j’ai besoin pour continuer. Reconnaître le traumatisme que j’ai subi a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, a façonné ma conscience d’autres injustices à travers le monde. Cela m’a responsabilisée." Lire la suite de ce témoignage de Tamam Abusalama en date du 15 mars dernier sur le site de l'Agence. A lire aussi sur le site de l'Agence : « Tout ce que je peux faire, c’est filmer, et cela me brise le cœur » |
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