Incubation
de Rikété
il faudrait le dire
les langes de la poésie s’arrêtent au mât de l’oralité
et sur l’insistance des odeurs solitaires
(et) puisque les étoiles sont de petite “étés”
(la cinquième saison) pleins de chaleur parachevant en l’homme un étrange ordre d’encor
pour un afin de ressentir le regard et l’odeur
des autres choses comme sien
nous avons su ces sentiment de tous les jours
l’homme sous le soleil
l’homme dans le froid
ces lieux ne devraient pas lui faire perdre le sens de la solitude
il faudrait le dire
les larmes lorsqu’elles ne se font pas offence à la fameuse figuration des interéthiques affirment
-la perfection de soi
-l’homme est un oiseau manqué
-l’homme est la seule odeur visible
il faudrait le dire
la stridence des signes sataniques reste le magma de la mémoire légalitaire
voire la seule ou l’autrement-unicité à croire son effet de raison
pour cela d’une façon respective
le poème de l’insu
les promesses reçues
ne sont jamais sages
aucune écriture
français
anglais
allemand
grec
latin
n’apporte la paix
la paix
une promesse de tranquillité
uniquement orale
la paix
flagellation de la luxure
la paix
les langes de la poésie
la paix
la voie de la descendance
la paix
la descendance du vrai-bidonville
la paix
un arbre à l’odeur de pisse de chien
la paix
ce mot recèle une intonation naturelle
comme celui de fraîcheur
oui
de
mémoire
on repensera à la pluie
juste comme il en faudrait qu’elle tombe
à notre merci
l’odeur de la poussière
y compris
on repensera à un vent de brouillard
juste comme il en faudrait
qu’elle soit malaxeur d’oxygène
à notre merci
l’odeur de ta présence
y compris
on repensera à la rosée
juste comme il en faudrait qu’elle mouille
des envies
à notre merci
l’odeur de ton parfum
y compris
il faudrait le dire
la succulence de tout jeu parallèle à l’odeur forte de drogue et cette succulence dose la frénésie des petites odeurs à l’égal de ce goût de sel dans la sueur
au-même-trempe d’une cendre de bois mouillée
a encore cette odeur de ce qui aurait pu être papier
cette odeur ne devrais pas
faire perdre à l’homme le sens de la déception orale
il faudrait le dire
induire un toujours au bout de l’effort
et la psychologie des odeurs
nomme
l’apparent
jamais
son filigrane
la psychologie des odeurs
nomme l’apparent
jamais son Filigrane
la psychologie des odeurs
nomme l’apparent
jamais son Filigrane
il faudrait le dire
la prononciation du symbolique de “parfois” fait penser à un récif d’où on pourrait regarder les disciples de la nature fatiguée l’homme présent et toujours disponible à prononcer les synonymes de ce “parfois”
(n’allons pas plus loin dans les mots écrits) !
“parfois”
est une vision qui se veut faire acte
loin d’une ville et approchablement prés
des impasses d’un bidon-ville
“parfois”
est la tentation du dérisoire
“la tentation du dérisoire”
constitue la genèse du passant
“un passant”
le répit des itinéraires de marque
il faudrait le dire
- parfois
- la tentation
- un passant
sont des mots alourdis comme les cases des bidon-ville
pesées par la chaleur du soleil
les cases des bidon-ville
ont l’odeur de fleur brulée
derrière les églises
les cases des bidon-ville
ont l’odeur du dessous des lits
sans femme allongée dessus
les cases des bidon-ville
ont l’odeur de l’argent
dans le coffre d’une banque
les cases des bidon-ville
les dunes
de la réalité
la beauté
un mouvement d’aussitôt
et elle n’a pas besoin du verbe qu’on suppose
telle-quelle
le concept de toute circonstance précédant un confinement
fortuite de par notre vie tiendra d’une précision
quelque chose à souder à l’identique de notre âme
notre temps
l’heure
le lieu
là où l’on vit sans le croire tout-à-fait-vraiment
le lieu
là
où on discute torse nu même tout-à-fait-habillé de linge-peau-de-singe
toute situation
respectivement voulue en plus avec l’opprobre de l’amour
surement élèvera la présomption principale
d’être l’égal du moment
l’égal de notre geste au plus haut des autrefois de la fascination précise et sévère de la mémoire comme cela doit l’être :
glissant de limon
glissant du limon
aujourd’hui
par notre geste
finir ce que le vertige avait commencé
le point sur le i
- le point sur le i
- un bonheur
- le bonjour de la délation
- un bonheur - l’œil des cyclopes
- un bonheur
- le salut fasciste
- un bonheur
- le repos d’Amon-Râ
- un bonheur
- l’oiseau attaché à l’homme
- un bonheur
- la grimace de Albert Einstein
- un bonheur
- l’épée de Damoclès
- un bonheur
- la main de Ponce-Pilate
- un bonheur
l’écrit des poètes maudits / un bonheur
la beauté
un mouvement d’aussitôt et elle n’a pas besoin
de la fin d’une conversation suffisamment nécessaire
indéfiniment illusoire comme ces longs silences
qui atteignent le plus petit qu’une mouche crépue
dans nos pensées crépues que nul ne peut vraiment saluer ou en d’autres termes
vraiment écorcher ou encore pour de différentes circonstances
honorer
aujourd’hui
par notre geste
finir ce que le vertige avait commencé
le point sur le i
- le point sur le i
- un suaire
- le bonjour de la délation
- un suaire
- l’œil des cyclopes
- un suaire
- le salut fasciste
- un suaire
- le repos d’Amon-Râ
- un suaire
- l’oiseau attaché à l’homme
- un suaire
- la grimace de Albert Einstein
- un suaire
- l’épée de Damoclès
- un suaire
- la main de Ponce-Pilate
- un suaire
la beauté
un mouvement d’aussitôt
un silence qu’on respire
celui-ci même précédant ces choses qui doivent être
un instant d’équilibre comme une blessure sans cicatrice
une légende sans suite à proposer
aujourd’hui
par notre geste
finir ce que le vertige avait commencé
le point sur le i
- le point sur le i
- une lueur
- le bonjour de la délation
- une lueur
- l’œil des cyclopes
- une lueur
- le salut fasciste
- une lueur
- le repos d’Amon-Râ
- une lueur
- l’oiseau attaché à l’homme
- une lueur
- la grimace de Albert Einstein
- une lueur
- l’épée de Damoclès
- une lueur
- la main de Ponce-Pilate
- une lueur
la beauté
dans certains pays
moitié ma vie
moitié mon envie
comme le soleil
scelle le reste de nos déceptions
ouvertes en images de notre temps
dû
à notre importance
l’égal d’un point sur le i
la beauté
l’innocence
dans certains pays
moitié mon vécu
moitié mon insu
ne seront pas un signe d’amour
la beauté
l’innocence
dans certains pays
moitié mon image
moitié mon âge
ne seront pas un signe de pardon
ni
un signe du présent exact
un axe rude
évolue comme la brèche
d’une grande couleur
le champ libre du ciel
rétrécit la mémoire
la beauté
l’innocence
dans certains pays
moitié mon image
moitié mon âge
ne seront pas un signe de pardon
ni
un signe du présent exact
un axe rude
évolue comme la brèche
d’une grande couleur
le champ libre du ciel
rétrécit la mémoire
ce sang anonyme
enflamme mon Rêve
qui ne s’effile jamais
en goutte de pluie
au bas du bitume
la mue des vipères
anéantit la chaleur attentive
du feu
s’éteignant à la honte d’une tragédie polie :
cela et ceci
sont l’égal de mon repos
sur le bord de la route
la route
est un endroit qu’on invente qu’une fois
et ce fait perturbe ma réalité
marcher
devient difficile
lorsqu’on me regarde
rêver devient neutre
lorsqu’on me démode
aimer devient un deuil
lorsqu’on nous ment
en conséquence
par écrit
jamais à l’oral
je parle de la terre
parce qu’elle ne m’appartient pas
je parle du rêve-simple,
parce qu’il n’y a pas d’autre choix
je parle de la poésie altérophilique éclaircissant une inflexion païenne
et se consumant
comme cela doit l’être
parce que
c’est le fameux contraire
auquel je peux m’identifier
la poésie
l’amour
la marche
se font toujours
en compte à rebours
elles ne sont pas une fin
elles ne sont pas une continuité
marcher sur la route
avec un soi divisé
et ma Pensée
n’est plus le portement du temps
c’est là
que mon ailleurs me ramène
au vocabulaire du zèle
des hommes en route
vers leur tranquillité exceptionnelle
comme moi
la route naît d’un langage sûr
toute heure est émotion
pas celle de votre cœur
ni de votre esprit intime
mais celle de nos envies
qui viennent avec l’âge
c’est l’âge
qui rend le voyage important
la marche libère l’âme
avant la prédiction universelle
les folies justes
sont redoutables
Le représentant de l’État
S’il vous plaît
restez assis !
Christian JALMA.
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