Oisif, je vois les fleurs tomber et pousse de longs soupirs. Demain, qui vivra encore lorsque les fleurs s’ouvriront.
Un beau matin comme les autres, je me suis levé et mes amis avaient disparu.
Je ne me plains, ni de la longueur des nuits, ni de ce silence qui n’en finit pas. De l’autre côté de la rue, un homme à sa fenêtre joue de l’harmonica. Les airs populaires me font toujours couler des larmes.
Je me tourne à demi, le regard fixé sur ma toile où ton visage en vain me poursuit.
Lointaine silhouette
Qui s’éloigne sans cesse
Que je ne peux retenir.
Richard TAILLEFER.
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