Je bois aux impossibles rencontres, à leurs langueurs, à cet aveu exultant et pudique. Un tendre accord sous la poitrine dans l’obscurité précoce des soirs d’hiver. J’imagine des hors-textes prestigieux au souffle bleu et lisse autour des temples. Afin d’attirer la force cosmique, une présence à soi et au Monde.
Je bois sous influence, sans que frissonne l’anxieux discours avant la première nuit froide. Sur laquelle une énorme flamme aussi rouge qu’à l’intérieur soit l'œuvre parfaite à l’heure des brassages. J’invente la plus élémentaire reconnaissance. De nouveaux hommages plutôt inattendus. L’emblème des laissés-pour-compte. Un murmure immense à voix basse couvrant le globe et traversant l’histoire.
Dominique TEILLIER.
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