Bonjour,
Au Qatar, des milliers de femmes travaillent dans l’ombre sur les infrastructures de la Coupe du Monde 2022. À un an de la compétition de la FIFA, le Qatar n’a toujours pas respecté sa promesse d’abolir le système de parrainage (kafala*), ni renforcé la protection des travailleuses migrantes.
Aïsha travaille dans l’hôtellerie. Elle subit des coupes de salaires injustifiées, des retards de paiement, et partage sa chambre avec 12 personnes. Elle a été menacée par son patron lorsqu’elle a refusé de signer un nouveau contrat avec lui alors qu’elle souhaitait changer d’emploi. Son employeur lui a dit qu’elle devait payer 6 000 riyals qatariens (environ 1 450 euros), sans quoi elle serait renvoyée dans son pays. Malgré les réformes annoncées, sa plainte auprès du Ministère du Travail a été rejetée.
« Tout cela a eu un énorme impact sur moi, mais également sur mes proches parce qu’en tant que principal soutien de famille, ce n’est pas facile de faire face à une telle situation. Parfois, je n’ai pas envie de me réveiller le matin », a déclaré Aïsha à Amnesty International.
La FIFA, organisatrice du tournoi et responsable des infrastructures qui accueilleront la Coupe du Monde, est responsable et doit agir. Demandez-lui de faire pression sur le Qatar pour que les droits des travailleuses migrantes soient respectés !
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire