Cris des cœurs mutilés,
Cris de terre,
Cris de peur…
Ne les entends-tu pas ?
Vas-y, va-t-en écouter l'écho de leurs pas,
Les voix coléreuses d'une nuit orageuse,
Les battements titubants des ailes blessées,
La randonnée funèbre des cris et des pleurs.
Tout est en deuil.
Ne vois-tu pas les geysers de voix écumantes,
Le reflet trahissant le grand rêve vengeur
Qui mue, mute, en révolte métamorphosé
Des victimes assoiffées qui se ruent vers le lac
Aimantées par la soif d'être affranchi ?
Vas-y !
RANDRIANARIVELO Rufin.
17 octobre 2015.
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