Tribune et appel de jeunes pour le climat – grève mondiale pour le climat du 25 mars.
Nous revoilà forcé·es de perturber le cours de nos études, de notre premier emploi, de notre jeunesse, de nos vies pour alerter sur l’urgence climatique et environnementale et ainsi oser espérer une vie décente, à défaut d’une jeunesse insouciante.
Nous relayons une urgence démontrée par les scientifiques dans différents rapports et dont nous apercevons au quotidien les premiers signaux. Les pics de chaleur au Canada provoquant des centaines de morts, les inondations en Allemagne et en Belgique entraînant la mort de 200 personnes, les incendies autour de la Méditerranée et en Australie, la sécheresse et la famine en Afrique qui avaient tué 260 000 personnes en 2011, etc ne sont que les premières conséquences de la catastrophe climatique en cours. Quand nous aurons l’âge de notre premier travail, de notre premier enfant si on souhaite en avoir malgré l’avenir qu’on pourra leur offrir, ce sera pire.
En 2021, trop d’entre nous sont resté·es endormi·es, mais ce fut aussi une année de prises de conscience de notre vulnérabilité face à la nature, de la gravité du réchauffement climatique et de l’impact de la destruction de la biodiversité sur nos vies.
Alors maintenant que 2022 est là, on arrête d’éteindre le réveil en se disant qu’on peut dormir dix minutes de plus et on se lève ?
Alors que les scientifiques font sonner l’alarme depuis des dizaines d’années, nous les jeunes sommes les premiers à nous lever, tant l’enjeu est grand de ne pas rater le moment où l’on peut encore agir. A nous de courir réveiller nos parents par nos appels à l’aide et de les sortir du sommeil afin qu’à nos cotés ils se battent pour notre avenir. Nous avons besoin d’eux et de tout le monde dans ce combat, alors n’hésitons pas s’il le faut à les secouer un peu, voire à leur mettre quelques coups d’oreiller. C’est nécessaire.
Si nous n’agissons pas dès maintenant pour faire de notre société une société durable, il sera trop tard. Nous devons stopper nos émissions de gaz à effet de serre afin de limiter au maximum le réchauffement climatique et pouvoir espérer vivre. Et non survivre.
Comme nous l’avons fait depuis 2018, nous voulons montrer encore une fois l’incohérence des puissants quand ils nous aident à préparer notre futur grâce à nos études alors même qu’ils ne se mobilisent pas pour nous le rendre vivable en luttant contre le réchauffement climatique. Aussi, nous sécherons les cours le vendredi 25 mars et serons dans les rues l'après-midi pour une marche intergénérationnelle à laquelle nous invitons toustes les allié·es qui feraient grève dans leur secteur ce jour et pendant laquelle nous dénoncerons l’immobilisme politique et de la société sur la question écologique. A défaut de regarder en haut, forçons les à voir ce qu’il se passe en bas, chez les jeunes.
Signez et faites signer à vos proches cet appel à la mobilisation !
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