Dans l’ornière du présent
L’oiseau se tait
Ombre survivante
L’âme en creux
L’arbre meurt
Le corps pesant
Matières fécales et larmes de soufre
Le futur s’efface
Dans le détail des jours
Boue acide sur les contours
Fermer la porte
S’accrocher au vol des hannetons
S’éloigner
Edith BERTHUIT.
15/02/2012.
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