Les poches de sécheresse
Où poussaient des lassitudes
Sont des champs pastel
Sous le regard juvénile de l’aurore
Et l’aurore distille sa rosée d’octobre
Sur le niébé tout sourire.
Moi sous le charme d’un épi de mil
Debout dans les emblavures tardives
Je délace les résignations tenaces
Longues comme une détresse,
Comme une douleur, un gémissement,
Comme une pause pluviométrique.
Mais qui d’autre que moi
Dans le mystère de cette vie
Pouvait offrir un sourire gratifiant
Aux champs de mil rescapés ?
Alassane NDIAYE.
11/10/2017.
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