Mon hameau
L’autre toujours absent
Inaccessible et pourtant si proche encore
Tiédeur froide des matins
Aux portes grandes ouvertes
Tu te remémores
Ces gestes simples et familiers
Une ombre qui s’éloigne
Imprévisible lueur
D’un dernier rayon de soleil
Dans la torpeur des branches
Mon hameau
Aux chimères sans visage.
Richard TAILLEFER.
(Illustration photographique : Patricia Laranco)
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