Le vent souffle. Froid. En rafales.
Pourtant quand il chasse les nuages, le soleil est encore celui de l’été.
Mais le dos se courbe ; le chemin pâlit ; l’herbe jaunit ; les articulations grognent.
On peut ne pas avoir peur de l’existence, mais une terreur indicible à l’idée que la vie va se poursuivre.
A bien y regarder, elle n’est remplie que de petits riens – des obligations, des devoirs, des fatigues - qui, même mis bout à bout, ne valent pas grand-chose.
Je rentre.
Edith BERTHUIT.
Août 2018.
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