lundi 26 août 2024

Edith BERTHUIT entre deux saisons.

 



Le vent souffle. Froid. En rafales.
Pourtant quand il chasse les nuages, le soleil est encore celui de l’été.

Mais le dos se courbe ; le chemin pâlit ; l’herbe jaunit ; les articulations grognent.

On peut ne pas avoir peur de l’existence, mais une terreur indicible à l’idée que la vie va se poursuivre.
A bien y regarder, elle n’est remplie que de petits riens – des obligations, des devoirs, des fatigues - qui, même mis bout à bout, ne valent pas grand-chose.

Je rentre.













Edith BERTHUIT.
Août 2018.





















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