jeudi 8 août 2024

Vous avez dit "réflexions" ?...

 





La vocation de l'Homme est-elle de 

s'opposer à la nature ?











L'Homme est difficile à cerner. Nous sommes

loin d'être tout d'une pièce. Voilà ce dont il

faut se souvenir...et, peut-être, se méfier.











Mieux vaut, parfois, ne pas trop s'approcher

des gens si l'on tient à leur conserver (le cas

échéant) son intérêt et son estime.

Car, comme on le constate, par exemple, en

ce qui concerne la pérennité de l'amour et

la longévité de la vie de couple, le temps

ronge, érode la force des attachements, des

sentiments.

Plus on “connait” quelqu'un, plus cette

personne perd, à nos yeux, de son mystère;

plus l'accoutumance, la routine la

banalisent, la dévaluent, ce qui la mue, pour

finir, en un objet de lassitude d'abord et

d'aversion ensuite.











Si L'homme est un loup pour l'homme, la

femme, pour sa part, est fort souvent, pour

sa congénère, synonyme d'enfer sur terre,

de sérieux pourrissement de l'existence. Là

réside sans doute l'un des plus sérieux

écueils du féminisme.











Je me range parmi ceux qui pensent que le

centrage hypertrophié sur l'Individu et

l'atomisation sociale qui en découle sont des

impasses particulièrement illusoires et

dangereuses.











Comment voulez-vous que des gens qui ne

pensent qu'à leur propre bien-être, leur

confort, leurs divers plaisirs et l'exaltation

d'eux-mêmes soient ou demeurent sensibles

au fait qu'ils font partie d'une sphère

culturelle qui, pour en arriver à ce degré de

puissance, de prospérité matérielle, de

“modernité”, comme ils ont l'habitude de

dire, a écrasé, balayé toutes les autres

façons de vivre la condition humaine qui

avaient cours sur cette planète et commis,

dans certains cas, sous ce prétexte, les pires

crimes contre l'humanité ?

Comment voulez-vous que l'Histoire, la réelle

connaissance de l'Histoire les détourne de

leur ego-bulle d'enfants gâtés, déconnectés

de tout ce qui se passe à l'extérieur de leur

monde, de ce que, maintenant, ils ont

convenu d'appeler le “Sud global” ?

Comment dire non à des choses aussi

alléchantes, aussi attrayantes que la haute

technologie, que la liberté individuelle

(assortie de l'encouragement bruyant à “se

caresser le nombril” et à s'affirmer, plus ou

moins contre les autres), que la société du

divertissement, du loisir et du

voyage/tourisme qui promet une sorte de

“dolce vita” non-stop et que la qualité des

soins de plus en plus sophistiquée ? Que la

possibilité d'accumuler des objets - et

encore des objets ! – qui transforment et

allègent l'existence immédiate et

quotidienne ?

Tant pis si la planète paie le prix fort et se

retourne contre une humanité qui en veut

toujours plus; tous s'en moquent.

Une fois qu'ils ont goûté à la facilité, à cet 

“éden”, ils s'y accrochent. Pas question de 

“vivre en Amish”, pas d' ”écologie punitive” !








L'Occident mérite bien son nom : il a oxydé 

tant de peuples !




















P. Laranco.


















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire