nous possédons les mots
en les tordant
les exhortant de mille aveux
dès lors
nous exultons vers le ciel
dansant la valse de l’infini
cette alternative au meurtre
aux joutes sacrificielles de nos semblables
dépeint l’âme esthète
telle une lune salvatrice
depuis la nuit des temps
qui oserait m’arracher le stylet
convoquer la mort
en ses quartiers multiples
invoquer sous nos yeux
l’insoutenable noirceur
frères humains
les tripes dans les mains
griffonnons encore
de nouvelles saisons
Jean-Yves METELLUS.
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