Des critiques en avalanches
Une eau insidieuse qui monte inlassablement jusqu’à vous suffoquer
Jamais elle n’a pu nager.
Personne ne la voit
Elle n’est qu’un seau, une serpillère
Un ustensile
On se penche sur elle
On l’empoigne, on sourit de satisfaction
Elle croit qu’on l’aime
On se sert d’elle
On la remise.
Les pierres roulent qui n’amassent pas mousse
Elle est restée figée quêtant un intérêt absurde
Grise création, aberration cruelle, embarras.
Ce rêve perdu d’une chair tiède qui l’aurait enveloppée.
De repoussée elle est devenue repoussante
C’est une coque de souffrance
Une bouffette de solitude
Une respiration.
Edith BERTHUIT.
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